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Sample translations submitted: 4
English to French: Sleepless in South London/Une décennie d'insomnie General field: Other Detailed field: Journalism
Source text - English SLEEPLESS IN SOUTH LONDON
by Douglas KENNEDY
Remember the roaring eighties: that decade of padded shoulders, Golf GTIs, mergers and acquisitions, cocaine fuelled share dealing and lunch is for wimps? It was also the decade when sleep became unfashionable: when the Prime Minister, Mrs Thatcher, crowed on about needing only four hours of slumber a night, and when the glossy press was full of stories about Hollywood moguls and captains of industry who (with the exception of certain horizontal activities) eschewed the idea of bedtime altogether and instead subsisted on a regime of short power naps which allowed them to function 24 hours a day.
To my mind, there was always something deeply absurd about this new found hatred of sleep and its attendant belief that those who couldn't function without their nightly eight hours were soft, flabby, and weak. Yet this Who needs sleep? ethos chimed perfectly with the prevailing Social Darwinistic tenor of the times. After all, in a world predicated on a survival of the fittest morality, those who slumbered too much risked coming under attack.
This was also the decade when everyone was embracing all those "business is war" ideologies. Naturally enough, many a management guru described a hostile "takeover" as something akin to a fortress being assaulted during the night. In a dog eat dog world, preparedness meant staying awake.
There is nothing new about sleep being regarded as a dangerous state of defencelessness. In an oft quoted letter from the American Civil War, Abraham Lincoln advised a favourite major general to "beware of rashness, but with energy and sleepless vigilance go forward and give us victory".
On a more prosaic level, Don't fall asleep is an admonition we hear from the earliest moments of our working lives. Similarly, when somebody in the office is suddenly elbowed aside for promotion by a younger upstart, he often stands accused of being caught napping.. And, of course, we all know what happened while England slept...
Why are we so suspicious of sleep? Perhaps it has something to do with the fact that, when we enter the realm of unconsciousness, we are in a dress rehearsal for our own inevitable mortality. It's one of life's more mordant ironies: the fact that, during this finite thing called temporal existence, we spend around a third of our time in a state that imitates the death which will embrace us all.
Trawl through any book of literary quotations and you will note that, of the several hundred aphorisms listed under the subsection of Sleep, at least 80 per cent grapple with the analogous relationship between slumber and death. No wonder therefore that we are suspicious of sleep. Though we recognise its restorative qualities the way it allows us to close down the world and its non stop stimuli we also secretly fear its vast sense of vacancy, and how it forces us to capitulate to the dark. Sleep is luxurious ... but it is also a form of surrender. And, at heart, any kind of surrender troubles us ... because it is so synonymous with that ultimate surrender called death.
If the Eighties was the age of all encompassing venality (and thus, a time when sleep was considered a negligible commodity), then the decade just passed could best be described as a period of anxiety. Life nowadays is a pressured, fraught business. So what we really want is the capacity to cope with it at optimum strength, and then to blot it out on cue at the end of the day.
In other words, the most precious commodity in these high pressured times is sleep. Finally sleep has become fashionable again ... precisely because it is now so hard to obtain.
THE INDEPENDENT MAGAZINE
11 March 2 000
Translation - French UNE DECENNIE D'INSOMNIE
par Douglas KENNEDY
Vous vous souvenez des folles années quatre-vingt? La décennie des épaulettes, de la Golf GTI, des fusions-acquisitions, des transactions boursières alimentées par le trafic de cocaïne et de la réplique: « Déjeuner, c'est pour les mauviettes »? C'est dans cette décade que le sommeil avait passé de mode: que le Premier Ministre du Royaume-Uni, Madame Thatcher, se vantait auprès de qui voulait l'entendre de n'avoir besoin que de quatre heures de sommeil par nuit, que la presse de luxe était pleine d'histoires de magnats de Hollywood et de grands industriels qui (à l'exception de certaines activités horizontales) refusaient l'idée même d'une heure de coucher et subsistaient au contraire grâce à un régime de siestes éclair qui leur permettait d'être d'attaque vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
J'ai toujours pensé qu'il y avait quelque chose de profondément absurde dans cette trouvaille qu'était la haine du sommeil -et de la croyance parallèle que quiconque ne pouvait tourner sans ses nuits de huit heures, était mou, avachi et faible. Mais cette éthique de dépréciation du sommeil résonnait parfaitement avec la mentalité de darwinisme social alors en vigueur. Après tout, dans un monde fondé sur le principe de la loi du plus fort, ceux qui dorment trop risquent d'être attaqués.
C'était aussi la décennie où tout le monde adoptait des idéologies du type « les affaires, c'est la guerre ». De manière assez naturelle, beaucoup de coachs en gestion comparaient la reprise d'une entreprise par une autre à l'attaque surprise d'une forteresse. Dans un monde de requins, être préparé, c'était rester éveillé.
Il n'y a rien de nouveau à considérer le sommeil comme un état dangereux où l'on est sans défense. Dans une lettre écrite pendant la guerre de Sécession et ayant fait l'objet de nombreuses citations, Abraham Lincoln conseillait à l'un de ses major-généraux: « Méfiez-vous de la précipitation [...] mais fort de votre énergie et armé d'une vigilance sans cesse en éveil, allez de l'avant et apportez-nous des victoires ».
Plus prosaïquement, « T'endors pas! » est une admonestation que nous entendons dès les premiers moments de notre vie professionnelle. De la même manière, lorsque quelqu'un au bureau est supplanté par un arriviste plus jeune promu à sa place, il est souvent accusé de « s'être endormi sur ses lauriers ». Et nous savons bien sûr tous ce qui arriva « pendant que l'Angleterre dormait ».
Pourquoi nous méfions-nous tant du sommeil? Peut-être cela a-t-il quelque chose à voir avec le fait que, lorsque nous pénétrons dans le domaine où nous n'avons plus conscience de rien, nous participons à la répétition générale de notre propre mort, qui est inéluctable. Voilà peut-être l'ironie la plus mordante de la vie: au cours de cette période finie que l'on appelle existence temporelle, nous passons environ un tiers de notre temps dans un état imitant cette mort qui nous emportera tous.
En parcourant n'importe quel livre de citations littéraires, on remarque que, parmi les quelques centaines d'aphorismes répertoriés dans la section « Sommeil », au moins quatre-vingts pour cent interrogent la relation analogue entre le sommeil et la mort. Rien d'étonnant donc à ce que nous entretenions de la suspicion à l'égard du sommeil. Quoique nous reconnaissions ses qualités restauratrices -qui nous permettent de faire taire le monde et ses stimuli ininterrompus- nous craignons aussi secrètement son impression de vide et la manière dont il nous force à capituler devant les ténèbres. Le sommeil est un luxe ... mais également une défaite. Et, au plus profond de nous-mêmes, une capitulation quelle qu'elle soit nous trouble toujours... parce qu'elle est synonyme de cette ultime capitulation que l'on appelle mort.
Si les années quatre-vingt ont été l'âge de la vénalité sans borne (et donc une période où le sommeil était considéré comme un bien sans valeur), on ne pourrait mieux décrire la dernière décade qu'en la comparant à une période d'inquiétude. La vie de nos jours est affaire de stress et de difficultés. Ce que nous désirons par dessus tout est la capacité d'y faire face avec des forces optimales et de la faire disparaître à volonté à la fin de la journée.
En d'autres termes, le bien le plus précieux en ces périodes de stress élevé est le sommeil. Enfin, le sommeil est revenu à la mode ... précisément parce qu'il est si difficile à trouver.
THE INDEPENDENT MAGAZINE
11 March 2 000
Traduction Aude Elser
English to French: Ecopsychology/Ecopsychologie General field: Social Sciences Detailed field: Psychology
Source text - English ECO PSYCHOLOGY
Walter SCHWARTZ
In the beginning was ecology, a science, which begat deep ecology, a fuzzy edged philosophical attitude, which provoked, as a reaction, social ecology, a rigorous political protest tending to anarchism. All the while, unnoticed, "new economics" was growing up, elaborating Green alternatives to growth mania but unable to prevent God is green religion from becoming a growth industry on its own. And now something new again: eco psychology.
This latest piece in the jigsaw doesn't spring from the consulting room of a Green post Freudian post everything analyst but from Theodore Roszak, historian of 1960s counterculture (he coined the word), novelist, and the most cerebral of the romantic American eco prophets. He launches what could be the ultimate Green discipline, impinging by definition on all the others.
There is no mental health in our cities until we reawaken our psychic links with nature, Roszak argues, suggesting that our very earliest subconscious awareness is about such ties, which are deeper even than our much explored relationship with our mothers. Pre scientific people knew and felt this; to be healthy we must learn again to be as intimately aware of trees and mountains and animals as we are of our human relations. Children know this naturally, as Wordsworth observed, until shades of the prison house close in.
Eco psychology is amazingly ambitious, seeking to reopen blocked lines not just to our own subconscious, with Freud, nor just to the collective unconscious, with Jung, nor even to nature on our planet alone, but to the whole universe, because the latest cosmology confirms the oneness of time, space, spirit and mind and the new particle physics sees matter itself as non material.
This is joyful news for our tortured psyche. Humankind can emerge from a depressing two or three centuries of thinking we are a marginal accident in some dark corner of infinity. Instead, vastness works for us, which is very comforting. "Just as the womb shelters and nurtures the newly fertilised cell it so vastly overwhelms in size, so too these intimidating immensities sustain the life that seems lost within their magnitude".
So once again the universe is purposeful (as it always was before the Enlightenment), "using distance and matter and time to embody its idea of things". The highest idea of things so far is us: "as the emergent form at the outer edge of cosmic evolution, our species assumes a strange, new centrality in that history".
This is the anthropic principle, the much disputed but still respectable view that the universe could not have produced the right conditions for human life if human life had not been its aim all along. It couldn't be chance, Roszak argues, because the Big Bang theory doesn't allow the universe enough time for all the necessary permutations. Those famous monkeys typing away randomly wouldn't have had time to get through a single Shakespearean scene.
THE GUARDIAN 20/3/1993
Translation - French ECOPSYCHOLOGIE
par Walter SCHWARTZ
Au commencement était l'écologie, une science, qui donna naissance à l'écologie profonde, une attitude philosophique aux contours mal définis, qui engendra en réaction l'écologie sociale, un mouvement politique de protestation tendant à l'anarchisme. Pendant ce temps, sans en avoir l'air, une « nouvelle science économique » se développait, proposant des alternatives vertes à l'obsession de la croissance, mais incapable d'empêcher la religion verte laissée à elle-même de se transformer en un secteur en pleine expansion. Et voilà maintenant encore autre chose: l'écopsychologie.
La dernière pièce du puzzle n'émane pas du cabinet d'un analyste vert post-freudien et post-tout-et-n'importe-quoi, mais de Théodore Roszak, historien de la contre-culture des années soixante (c'est à lui que nous devons le terme). Egalement romancier, c'est le plus intellectuel des éco-prophètes américains visionnaires. Il lança ce qui aurait pu devenir la discipline verte par excellence, celle qui empiéterait par définition sur toutes les autres.
Roszak avance que la santé mentale dans nos villes ne va pas sans une réactivation de nos liens psychiques avec la nature, suggérant que notre première perception inconsciente est liée à cette relation, plus profonde encore que celle d'un enfant avec se mère, relation qui, elle, a été largement explorée. Les peuples préscientifiques le savaient et le sentaient; notre santé exige que nous apprenions à avoir une conscience aussi intime des arbres, des montagnes et des animaux que de nos relations avec les autres humains. Les enfants le sentent de manière naturelle, comme l'a noté Wordsworth, avant que « l'ombreuse prison commence à se fermer sur l'enfant qui grandit ».
L'éco-psychologie est incroyablement ambitieuse en ce qu'elle cherche à rouvrir des accès condamnés, non seulement à notre propre inconscient, comme Freud, pas seulement à l'inconscient collectif, comme Jung, et non plus seulement à la nature sur notre planète, mais à l'univers entier, parce que les théories cosmologiques les plus récentes confirment l'unité du temps, de l'espace, de l'âme et de l'esprit, et que la nouvelle physique des particules envisage la matière elle-même comme étant immatérielle.
Voilà de bonnes nouvelles pour notre psychisme torturé. L'humanité peut enfin émerger de deux à trois siècles de dépression pendant lesquels elle se voyait comme un accident marginal dans un sombre recoin de l'infini. A l'inverse, cette immensité travaille en notre faveur, une pensée très réconfortante. « Comme la matrice protège et nourrit la cellule qui vient d'être fertilisée et qu'elle dépasse infiniment en taille, ainsi ces intimidantes immensités sustentent cette vie qui semble perdue dans leur vastitude. »
Ainsi l'univers a-t-il à nouveau un but (comme ç'avait toujours été le cas avant les Lumières), « se servant de la distance, de la matière et du temps pour donner corps à sa conception des choses ». La plus élevée de ces conceptions, jusqu'à présent, c'est nous: « en tant que forme de vie ayant émergé aux confins de l'évolution cosmique, notre espèce acquiert une nouvelle et étrange centralité dans l'histoire de cette évolution. »
Il s'agit bien là du principe anthropique, cette notion très débattue mais toujours respectable, selon laquelle l'univers n'aurait pas pu produire les conditions nécessaires à la vie humaine si celle-ci n'avait été son but depuis le début. Ce n'aurait pas pu être le hasard, affirme Roszak, parce que la théorie du Big Bang ne laisse pas assez de temps à l'univers pour procéder à toutes les permutations nécessaires. Ces fameux singes tapant au hasard sur un clavier n'auraient pas eu le temps de terminer une seule scène d'une pièce de Shakespeare.
THE GUARDIAN 20/3/1993
Traduction Aude Elser
English to French: Bugs in the brain/Des parasites plein la tête General field: Science Detailed field: Biology (-tech,-chem,micro-)
Source text - English BUGS IN THE BRAIN
Robert SAPOLSKY
Most of us know that bacteria, protozoa and viruses have astonishingly sophisticated ways of using animal bodies for their own purposes. They hijack our cells, our energy and our lifestyles so they can thrive. But in many ways, the most dazzling and fiendish thing that such parasites have evolved is their ability to change a host’s behavior for their own ends. Some textbook examples involve ectoparasites, organisms that colonize the surface of the body. For instances, certain mites of the genus Antennophorus ride on the backs of ants and, by stroking an ant’s mouthparts, can trigger a reflex that culminates in the ant’s disgorging food for the mite to feed on. A species of pinworm of the genus Syphacia lays eggs on a rodent’s skin, the eggs secrete a substance that causes itchiness, the rodent grooms the itchy spot with its teeth, the eggs get ingested in the process, and once inside the rodent they happily hatch.
These behavioral changes are essentially brought about by annoying a host into acting in a way beneficial to the interlopers. But some parasites actually alter the function of the nervous system itself. Sometimes they achieve this change indirectly, by manipulating hormones that affect the nervous system. There are barnacles (Sacculina ganifera), a form of crustacean, found in Australia that attach to male sand crabs and secrete a feminizing hormone that induces maternal behavior. The zombified crabs then migrate out to sea with brooding females and make depressions in the sand ideal for dispersing larvae. The males, naturally, won’t be releasing any. But the barnacles will. And if a barnacle infects a female crab, it induces the same behavior – after atrophying the female’s ovaries, a practice known as parasitic castration.
Bizarre as these cases are, at least the organisms stay outside the brain. Yet a few do manage to get inside. These are microscopic ones, mostly viruses rather than relatively gargantuan ones like mites, pinworms and barnacles. Once one of these tiny parasites is inside the brain, it remains fairly sheltered from immune attack, and it can go to work diverting neural machinery to its own advantage.
The rabies virus is one such parasite. There are lots of ways rabies could have evolved to move between hosts. It could have devised a trick similar to the one employed by the agents that cause nose colds – namely, to irritate nasal passage nerve endings, causing the host to sneeze and spritz viral replicates all over, say, the person sitting in front of him or her at the movies. Or the virus could have induced an insatiable desire to lick someone or some animal, thereby passing on virus shed into the saliva. Instead, as we all know, rabies can cause its host to become aggressive so the virus can jump into another host via saliva that gets into the wounds.
Scientific American March 2003
Translation - French DES PARASITES PLEIN LA TÊTE
Robert SAPOLSKY
La plupart d'entre nous savent que les bactéries, les protozoaires et les virus ont des façons incroyablement sophistiquées d'utiliser les corps animaux pour servir leurs propres desseins. Ils se rendent maîtres de nos cellules, détournent notre énergie et modifient notre mode de vie pour pourvoir prospérer. Mais, de bien des manières, la caractéristique la plus impressionnante et la plus diabolique que les parasites ont développée est leur capacité à modifier le comportement de leurs hôtes à leurs propres fins. Certains cas typiques mettent en scène des ectoparasites, ces organismes qui colonisent la surface du corps: les acariens du genre Antennophorus, par exemple, montent sur le dos de certaines fourmis et, en caressant leur zone buccale, provoquent un réflexe qui culmine en la régurgitation de nourriture, dont l'acarien pourra se nourrir. Une espèce d'oxyure du genre Syphacia pond ses œufs sur la peau de certains rongeurs, ces œufs sécrètent une substance qui provoque une démangeaison, le rongeur nettoie l'endroit qui le démange avec les dents, les œufs sont ingérés au cours du processus puis éclosent tranquillement une fois dans les entrailles du rongeur.
Ces changements de comportement sont induits par la capacité du parasite à importuner son hôte de manière à ce que celui-ci agisse de manière bénéfique à l'intrus, mais certains parasites vont jusqu'à altérer les fonctions du système nerveux lui-même. Ils opèrent parfois ce changement de manière indirecte en manipulant les hormones régulant le système nerveux. Il existe des bernacles (Sacculina Ganifera), une espèce de crustacés trouvée en Australie, qui colonisent des crabes des sables mâles et sécrètent une hormone féminisante qui induit un comportement maternel. Ces crabes-zombies migrent vers le large avec les femelles porteuses d'œufs et creusent des trous dans le sable, idéaux pour pondre des œufs. Les mâles, bien entendu, n'en pondront aucun. Les bernacles, elles, si. Et si des bernacles colonisent un crabe femelle, elles provoquent le même comportement – après avoir atrophié les ovaires de la femelle, une pratique connue sous le nom de castration parasitaire.
Aussi étrange que soient les cas précédents, les parasites restent là encore au moins à l'extérieur du cerveau. Un petit nombre d'entre eux parvient cependant à s'y introduire. Ils sont alors microscopiques, et il s'agit pour la plupart de virus plutôt que de parasites comparativement gigantesques comme les acariens, les oxyures et les bernacles. Une fois à l'intérieur du cerveau, un tel parasite minuscule reste relativement bien protégé de toute réaction immunitaire, et il peut se mettre à manipuler les mécanismes neuraux à son propre avantage.
Le virus de la rage est l'un de ces parasites. La rage aurait pu développer de nombreuses manières de se déplacer d'un hôte à l'autre. Elle aurait pu inventer une méthode similaire à celle utilisée par les agents du rhume -autrement dit l'irritation des terminaisons nerveuses des conduits nasaux, forçant ainsi l'hôte à éternuer et à généreusement vaporiser d'exemplaires du virus la personne assise devant lui au cinéma, par exemple. Le virus aurait également pu provoquer le besoin insatiable de lécher une personne ou un animal de manière à transmettre le virus présent dans la salive. Au lieu de cela, comme nous le savons tous, la rage peut provoquer l'agressivité de l'hôte, permettant au virus de se répandre dans un nouvel hôte par le biais de la salive s'introduisant dans les plaies.
Scientific American March 2003
Traduction Aude Elser
English to French: Watches/La montre de poignet: tour d'horizon General field: Tech/Engineering Detailed field: Other
Source text - English WATCHES
Battery powered quartz watches were introduced over 25 years ago by Japanese and Swiss manufacturers. Nowadays everyone makes them and everyone's got one.
The next big thing is the kinetic watch, and Japanese company Seiko is in the vanguard. Like the self winding mechanical watches introduced in the 1930s, kinetic watches use gravity to make an eccentric rotor swing as the wearer's arm moves to and fro. In the old self winding watches, the rotor winds a mainspring, but in Seiko's kinetic watch, the rotor spins a tiny wheel in its miniature generator at speeds up to 100,000 rpm. The electricity produced is stored in a capacitor and released as required.
Citizen, of Japan, and Junghans, of Germany, are now selling solar powered watches, though, despite the name, they are not dependent on sunlight; exposure to normal household light is sufficient to keep them working for long periods. The latest example from Citizen, the Eco Drive Slim, is just 6.05 mm thick and will work for about 45 days in total darkness.
Radio controlled watches and clocks are among the most interesting developments. Pioneered by German companies, they have a built in aerial which picks up a time signal transmitted from a caesium atomic clock in Germany. Junghan's radio controlled timepieces use a conventional quartz movement for most of their time keeping, but the radio signal they receive is used to regulate them should they deviate from the most accurate time known to man. The signal can be received from within a radius of 1,500 kilometres of Frankfurt in other words, in most of Europe. When we change from summer time to winter time, or vice versa, these watches automatically follow suit; and if the timepiece stops while a new battery is inserted, the radio signal automatically resets the time and date. Junghans has also combined radio control and solar power in one watch : the non scratch, non allergenic Junghans Mega Solar Ceramic.
For many years there has been talk of telephone watches, but they remain too impractical for the foreseeable future. Given the problems with the batteries of even the most powerful of today's mobile phones, how large would such a watch have to be to contain batteries with a useful capacity? Instead, Swatch, the largest quartz watch company in Switzerland, offers the Beep : a large, plastic cased quartz wristwatch which doubles up as a pager. It has no connection, tariff or line rental fees, but displays messages in numerical form only. Battery life is up to 550 hours.
Timex has just updated its revolutionary Datalink watch that offers a cordless PC to wrist data transfer system. Data is read into the watch from the PC by means of flashing bars of light on the PC monitor that are picked up by an "electronic eye" on the watch face. It's ideal for appointments, anniversary reminders, phone numbers and to do lists. New features include "wrist apps" a stopwatch, pre set adjustable countdown timer and even a notepad facility.
FOCUS October 1996
Translation - French LA MONTRE DE POIGNET: TOUR D'HORIZON
La montre à quartz fonctionnant à pile fut introduite sur le marché il y a plus de vingt-cinq ans par des fabricants japonais et suisses. A l'heure actuelle, tout le monde en produit et tout le monde en possède.
La montre du futur est la montre automatique. La compagnie japonaise Seiko est à l'avant-garde dans ce domaine. Tout comme les montres à remontage automatique commercialisées dans les années trente, les montres automatiques tirent profit de la gravité pour faire tourner un rotor excentré lors des mouvements effectué par le bras du porteur. Dans les anciennes montres à remontage automatique, le rotor arme le ressort de barillet. Dans la montre automatique de Seiko, par contre, celui-ci fait tourner une roue minuscule dans un générateur miniature, à une vitesse allant jusqu'à 100.000 tours à la minute. L'électricité ainsi produite est stockée dans un condensateur et libérée au moment voulu.
Citizen, une compagnie japonaise, et Junghans, une société allemande, commercialisent maintenant des montres à énergie solaire, bien que, en dépit de leur nom, celles-ci ne dépendent pas de la lumière du soleil; une exposition à la lumière d’intérieur normale suffit en effet à assurer leur fonctionnement durant de longues périodes. La dernière-née de Citizen, l'Eco-Drive Slim, est épaisse de 6,05 mm et peut fonctionner pendant quarante-cinq jours dans l'obscurité totale.
Les montres et horloges radio-contrôlées font partie des innovations les plus intéressantes. Des compagnies allemandes ont été pionnières dans ce domaine. Ces montres ont une antenne intégrée recevant les signaux d'une horloge atomique à césium située en Allemagne. Les garde-temps radio-contrôlés de Junghans indiquent normalement l'heure à l'aide d'un mouvement à quartz traditionnel, et le signal radio qu'ils reçoivent n'est mis à contribution que pour régler l’appareil s'il s'écarte du temps indiqué par l'horloge atomique, le plus précis que l'être humain connaisse. Le signal peut être reçu dans un rayon de 1500 km autour de Francfort ; en d'autres termes, dans la plus grande partie de l'Europe. Lorsque l'on passe de l'heure d'été à l'heure d'hiver ou inversement, les montres radio-contrôlées se mettent automatiquement à l'heure. Si la montre s'arrête pendant l'insertion d'une nouvelle pile, le signal radio rétablit automatiquement la date et l'heure correctes. Junghans a également combiné le contrôle par signal radio et l'utilisation de l'énergie solaire en une seule montre: la Junghans Mega Solar Ceramic, en outre anti-rayures et anallergique .
Il a été question de montres-téléphone durant de nombreuses années, mais elles ne sont toujours pas suffisamment pratiques pour une utilisation dans un futur proche. Etant donné les problèmes de batteries rencontrés par les téléphones actuels même les plus puissants, quelle taille une telle montre devrait-elle avoir pour contenir des piles d'une puissance suffisante? A la place d'une montre-téléphone, Swatch, le plus grand fabricant suisse de montres à quartz, propose le Beep: une grande montre de plastique portée au poignet faisant également office de pager. Elle est exempte de frais de connexion et de ligne téléphonique, n'est pas soumise à des tarifs téléphoniques, mais affiche les messages sous forme numérique uniquement. L'autonomie de la batterie est de 550 heures.
Timex vient d'actualiser sa montre révolutionnaire Datalink proposant un système de transfert de données PC-poignet sans fil. Les données sont transmises du PC à la montre au moyen de barres lumineuses clignotantes affichées sur le PC et lues par un œil électronique situé sur le cadran de la montre. Le système est idéal pour le rappel des rendez-vous et des anniversaires, les numéros de téléphone et les listes de tâches. Les nouvelles fonctions comprennent les « applications de poignet » (wrist apps pour les anglophones): un chronomètre, une minuterie avec compte à rebours réglable et pré-programmable et même une fonction bloc-notes.
FOCUS Octobre 1996
Traduction Aude Elser
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Other - Diploma in Translation, IoLET
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Years of experience: 18. Registered at ProZ.com: Jul 2010.